les portes du soir
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Message par Liquid Dookie Mar 3 Avr - 0:27

Bon, bah voila deux textes qu'on devait faire en français...

Le 1er: le thème en fait, c'etait d'inventé une histoire (triste, fantastique, etc...) a partir d'une image: un homme sur le bord d'un quai de gare, il pleut.
Voila ce que j'ai fait:

La nuit tombe sur la gare, les derniers rayons du soleil sont cachés par les nuages. La pluie tombe. Il est là, seul, devant l'immensité de cet endroit qui semble être maintenant déserté. Il pose ses bagages à terre, lève son chapeau et passe sa main dans ses cheveux. La mains descend sur son visage, la pluie ruisselle dessus. L'eau se mêle alors a ses larmes. C'est fini, il ne le reverra plus... celui qui détenait la clé de son cœur s'en est allé... pas la mort, non, pire... L'abandon.
Il se demande pourquoi ici bas, les gens sont si méchants, si intolérants... si... cesse de broyer du noir se dit-il, il a raison...
Il ferme sa veste, il fait froid, le vent se lève. Le soleil a quitté l'horizon, tout devient sombre, lent...glacial. Il attrape sa valise, décide d'errer près du quai, il se dit qu'après tout, le temps importe peu, et que de toutes façons il n'ai rien de mieux a faire. Ses jambes sont lourdes. Il peine a marcher. Il se demande où va le train qui a emmené son amant, si celui-ci a de la peine, si il pensera a lui...
Il se repasse le film dans sa tête, toute cette joie qu'il y avait dans les yeux de son bien aimé lorsqu'ils étaient ensemble. Tout ces jours et ces nuit passées l'un avec l'autre, tout ces petits moments qui faisaient que la vie avec lui était plus facile... Il sourit, sèche ses larmes d'un revers de la main. Il revoit ces gens, des inconnus, croisés ici et là, les regardant tels des bêtes de cirque... comme ci leur amour était une tare... les paroles blessantes de certains, même si ils n'y prêtaient pas attention, au fond ça les déchiraient ...
Toute cette pression pesaient sur leur épaules, comme un lourd fardeau dont on ne peut se séparer... des tensions au sein de leur couple se créaient, et de fil en aiguille leur relations se détruisait.
Il se dit qu'il aurait peut être du faire plus de concessions, peut-être... ses remords le ronge, comme un poison dans ses veines, un poison qui se ferait sentir encore plus fort a chaque seconde qui passe...
Il s'arrête, s'assoit sur le bord du quai. Ses yeux sont rouges, il ne sent plus le froid, ni le vent qui le traverse de part en part. Il songe ... la vie sans lui vaut-elle la peine d'être vécue? Il ne sait pas... il ne sait plus, peut-être n'a-il jamais su? Des idées noires hantent son esprit. La mort serait sa délivrance; Il le sait, il le sent... Si un train passe, il se jetterait sur les rails, il l'avait décidé. Une atroce mort... même peut être un peu trop.
Il pense à sa mère, qui a toujours respecté ses choix, sa vie, son goût pour les hommes. Mais lorsqu’il pense à son père, ses yeux tombent sur ses pieds… un être si méprisant, il ne mérite pas le statut de père… renier son fils car il est homosexuel… les paroles de se « père » résonnent encore dans sa tête… « J’aurais préféré crevé plutôt qu’avoir un fils pédé ! »… comment se construire lorsque votre propre géniteur vous crache ses mots au visage ?
Mais il avait décidé de vivre sa vie malgré tout. Sauf qu’a cet instant, il n’en n’a plus envie. Tout cela est trop dur pour lui maintenant…
Il s’échappe de ses pensées, à quoi bon ressasser tout ça se dit-il. Ce qui est fait est fait, et ce qui doit arriver arrivera… La grande faucheuse viendra bientôt. Il suffit juste de trouver assez de courage pour quitter ce monde…
L’idée du train n’est finalement pas la meilleure. Il ne veut pas que la dernière image qu’aient ses proches de lui soit une sinistre boucherie. Non. Il veut une fin lente et indolore…
Il ouvre alors son sac, et fouille. Il y trouve un dessins de sa petite sœur, une photo de son amant, des vêtement divers, rien de bien intéressant… il ouvre la trousse de toilette, y trouve des médicaments… deux boites de Tranxen… ça sera donc ça l’objet de sa délivrance…
Il ouvre la première boite entamée, il tremble. Il pense succinctement a toutes les personnes qui lui sont chères, inspire, expire… prend son courage a deux mains, et engloutit la première plaquette. Il ne veut pas se rater, il avale alors le reste de la deuxième plaquette déjà entamée, puis la deuxième boite…
Au bout d’une dizaine de minutes, il sent les effets des médicaments.
Sa tête est légère, il ne sent plus rie,… plus aucune pensées ne lui traverse l’esprit. Ses yeux se ferment. Tout est lent. Il a froid, il voudrait se couvrir plus mais impossible de faire le moindre mouvement. Une légère angoisse s’empare de lui mais il est vite rattrapé par une sensation de bien-être. Il se sent de plus en plus léger… ça y est, il se voit en contre plongée, son corps étalé a terre… c’est finit…
Le jour se lève, une foule de personnes se rue autour de lui… Autour de ce corps gisant là, sur le sol encore humide.
La pluie a cessé de tomber.



Ensuite, deuxieme devoir: ecrire un monologue theatral. Le thème c'etait un homme trouve une lettre, la lit, et ce qui se trouve a l'interieur doit changer sa vie.
Et ça donne ça:

Comment est-ce possible, mais…Comment ont-ils pu me cacher cela ?!…Pendant tant d’années, je prenais ce père comme exemple, il était mon dieu, mon mentor ! Puis un jour, plus de nouvelles…On m’a dit « Papa est parti, le décès de maman l’a beaucoup blessé, il a préféré déménager très loin et ne jamais revenir… », ect, etc… voilà ce que l’on m’avait dit… j’avais 8ans à l’époque.
Bizarrement, j’lui en ai jamais voulu de nous avoir laissé moi et mes frères.
Pendant des années, j’ai vécu avec la sensation que l’on me cachait quelque chose, je ne savais pas vraiment quoi exactement… Mais maintenant je sais.
J’ai trouvé une lettre en fouillant dans les archives du bureau de mon père. Le papier était très abîmé, rongé par les souris qui se sont installées dans la vieille commode, près de l’étagère. J’ai réussi à déchiffrer cette écriture de médecin, et je me suis rendu compte que c’était une lettre de mon père.
Il y décrit son amour pour ma mère, la joie qu’il a de vivre avec elle, et son impatience à l’idée d’être père une 4eme fois.
Il y explique aussi qu’il va mal, mentalement surtout. Il semblerait qu’il soit atteint de schizophrénie, c’est du moins ce qu’ont diagnostiqué les médecins. Ses dédoublements de personnalité lui prenaient d’un coup, mais bizarrement ça ne lui est jamais arrivé en présence de ses enfants. Allez donc savoir pourquoi…
Il raconte ensuite son mal-être, lorsqu’il reprenait conscience et qu’il s’apercevait des horreurs qu’il a faites.
Il dit qu’il savait qu’il était malade, mais sa fierté l’empêchait d’aller se faire soigner. « L’hôpital psychiatrique, voilà ce qui m’attend ! je n’suis pas un fou !! »…
Plus loin dans la lettre, il raconte les abominations qu’il a fait. Il a commencé par le chien… Ce pauvre Nimroz… mon père nous a fait croire qu’il s’était fait renverser par une voiture, mais pas du tout… en fait, il l’avait poignardé à plusieurs reprises.
« Tout ce sang, ça m’extasiait ! Voir le regard de ce satané chien m’implorer d’arrêter, l’entendre gémir, le voir souffrir, me dire qu’il était sous ma domination physique… cela en devenait presque jouissif ! Je ressentais une contraction dans mon ventre qui envahissait tout mon corps comme quand on a froid, mais c’était plaisant. Cela me faisait trembler de plaisir tandis que le cabot tremblait de peur»
Un fou allié… Mon père n’était en fin de compte qu’un fou allié !… Un psychopathe pervers et sans pitié, voilà ce qu’il était !
J’étais déjà bien perturbée par cette sinistre découverte, mais le pire restait a venir…
J’ai perdu ma mère à l’age de 8 ans, je vous l’ai déjà dit, on me l’a déjà dit... D’un accident de la route à ce que l’on m’avait fait croire, tout à fait, oui, quelle malchance ….
Le ventre noué, j’ai décidé de lire ce qui suit :
« Elle était gestante, depuis 7mois déjà. Je ne supportais plus de voir ce ventre grossir. Il fallait que je fasse quelque chose. Elle dormait sur le canapé, je l’ai attrapé par le cou. J’ai serré, fort, fort !… Assez fort pour qu’elle ne puisse plus respirer, pour voir son visage devenir écarlate, sentir son pouls battre sous mes doigts crispés, ses yeux devenir globuleux et risquer leur sortie au bord des orbites pâles. Les yeux exorbités, elle tentait de me murmurer quelques mots, je ne me rappelle plus très bien, après tout je m’en fous. Elle me suppliait, et moi je riais de la voir soumise ainsi, son destin entre mes mains. Je crois même avoir eu un début d’érection, mais ça, ça me regarde. Au bout de quelques minutes, elle en avait fini avec la vie. Je suis aller chercher le couteau à viande dans la cuisine. J’ai relevé sa chemise de nuit. J’ai regardé une dernière fois son ventre. J’ai laissé ma main glisser vers le bas de son ventre, puis j’ai planté le couteau. Je l’ai ouverte, plongé mes mains à l’intérieur de ses entrailles. J’ai sentit le fœtus, je l’ai attrapé à deux mains et l’ai arraché de son utérus. Il était bleu. Il a sûrement dû mourir en même temps qu’elle. Je me sentais libre, heureux et satisfait de mon geste »
Je me suis arrêté de lire, ne pouvant plus y croire, des larmes inondaient mes joues, mes yeux étaient rouges… Comment a-t-il pu faire une chose aussi horrible ? Mes frères étaient-ils au courant ? Comment a t-on pu me cacher ça aussi longtemps !!!! J’ai 32ans maintenant ! Et l’on me prend toujours pour la pauvre petite qui ne peut pas entendre la vérité !
Bien sur que la vérité est difficile à entendre, surtout dans ces cas là ! Le contraire serait inquiétant, allez-vous me dire… Mais je fais tout de même partie de la famille, la moindre des choses aurait-été de ne pas me cacher cela ! Le linge sale se lave devant tout le monde non ? Enfin…Peut-être pas celui maculé de sang…
Que faire maintenant que je suis au courant ?… Retrouver mon père, le tuer à son tour ?! Non, cela serait se comporter comme lui, et je ne veux plus jamais lui ressembler ! Mais c’est tellement tentant, me direz-vous…D’ailleurs vous restez sans voix depuis tout à l’heure, j’ai dû vous choquer avec mes histoires de famille…
Bon, et le traîner en justice ? Depuis le temps, je pense que l’affaire serait classée sans suite…
Je ne sais plus quoi faire, ma vie ne sera jamais plus la même à présent… Tant que je ne trouverai pas un moyen de venger ma mère, je ne pourrai pas vivre normalement… Cela fait quatre jours que je suis tombée sur cette lettre, et je n’en dors plus la nuit…Tenez, d’ailleurs je crois, là, entendre des craquements venant d’une armoire à coté de moi, je dois vraiment manquer de sommeil…D’ailleurs ça continue, j’entend même des « boum, boum, boum »…Vous allez rire de moi sans doute mais je pense que c’est mon père qui m’observe depuis tout à l’heure, ce ne serait pas impossible qu’il revienne me faire ma fête à moi aussi, comme on dit…Bon, je respire, je respire bien fort, je me calme, je vais donc ouvrir ce placard armé de mon petit couteau qui ne me quitte jamais, on verra bien…J’ouvre, attention !...Ohhhhhh bon sang ! Ohhhhh non !....Mes amis, je viens de poignarder un chat et il se trouve que c’est assez plaisant, finalement. Je t’aime, papa.

Voila :) Merci a ceux qui ont eu le courage de tout lire ;)
Liquid Dookie
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